Beauté

La colle pour extensions de cils est-elle vraiment toxique ?

Les extensions de cils font beaucoup parler d’eux, en bien comme en mal. En effet, outre la divergence sur le côté esthétique, ces accessoires de maquillage auraient également des inconvénients sur la santé. Le souci pourrait se trouver au niveau de la colle pour les fixer.

Toutes les extensions n’utilisent pas la même colle

L’existence des extensions de cils remonte à quelques années déjà. Depuis, la technologie utilisée par les laboratoires a beaucoup évolué. Certaines marques retiennent les anciennes formules tandis que d’autres essaient d’ajuster l’offre en considérant les retours d’utilisatrices. Autant dire que les colles n’ont pas toutes les mêmes effets secondaires. Certains produits sont tout simplement meilleurs que d’autres. Généraliser leur dangerosité serait injuste, d’autant plus qu’aucune étude n’a pas encore été menée.

La crainte vient du cyanoacrylate, l’élément commun

Bien que les laboratoires proposent tous leurs propres formules pour la colle d’extensions de cils, le produit de base reste souvent le même. Le cyanoacrylate demeure un constituant couramment utilisé. C’est une résine qui a la particularité de durcir dès le moindre contact avec l’eau. A ce jour, aucun problème n’a pas été rapporté. Il arrive de temps à autre que des utilisatrices éprouvent des réactions allergiques, mais c’est très rare. Par contre, l’exposition prolongée au cyanoacrylate encore volatile pourrait devenir dangereuse pour les professionnels de la beauté.

Des vapeurs qui peuvent devenir toxiques

Au contact de l’eau, la réaction chimique durcissant le cyanoacrylate dégage une émanation. Cette vapeur contient de composés chimiques dont la dangerosité reste encore à prouver. Parmi les molécules qui s’échappent, il y a le formaldéhyde. C’est tout simplement le formol, un produit chimique bien connu. Il se trouve dans la liste des composants courants qui sont potentiellement cancérigènes. En effet, le formol ou sa forme gazeuse peut altérer les cellules au point de casser l’ADN.

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